Sur la scène du commerce international, le commerce de réexportation est une activité commerciale normale. Cependant, le faux commerce, tel un courant sous-jacent caché dans l’ombre, perturbe silencieusement l’ordre du marché. Aujourd’hui, explorons ensemble les mystères du faux commerce de réexportation.

Qu’est-ce que le faux commerce de réexportation ?
Le commerce de réexportation, en termes simples, désigne le commerce effectué entre un pays producteur de biens et un pays consommateur de biens, ou entre un pays fournisseur de biens et un pays demandeur de biens, par l’intermédiaire de négociants d’un pays tiers qui signent séparément des contrats d’importation et d’exportation. Le transport réel des marchandises peut s’effectuer directement du pays producteur vers le pays consommateur, ou transiter par un pays tiers. Quant au faux commerce, il s’agit d’actes commis par des malfaiteurs utilisant la forme du commerce de réexportation pour créer un faux contexte commercial et réaliser des transactions sans mouvement réel de marchandises. Par exemple, M. Zhang, par l’intermédiaire d’une société commerciale nommée Zhongmaoda, a falsifié des documents commerciaux pertinents en l’absence de mouvement réel de marchandises, créant une illusion d’achat et de vente de marchandises. C’est un cas typique de faux commerce de réexportation.
Analyse des méthodes du faux commerce
Premièrement, la falsification de documents commerciaux. Les malfaiteurs fabriquent méticuleusement une série de documents tels que des connaissements, des factures, des listes de colisage, etc., de sorte qu’ils semblent identiques à de véritables transactions commerciales. Ces faux documents peuvent, dans une certaine mesure, tromper l’examen préliminaire des autorités de régulation. Deuxièmement, la création d’entités commerciales fictives. Certains malfaiteurs enregistrent des sociétés écrans et, par collusion, effectuent de fausses opérations de commerce de réexportation entre ces sociétés écrans. Par exemple, Mme Li a enregistré plusieurs entreprises qui semblent indépendantes mais sont en réalité liées, et effectue fréquemment de soi-disant opérations de commerce de réexportation entre elles, alors qu’il n’y a pas de mouvement réel de marchandises. Troisièmement, le commerce circulaire. Les entreprises forment une chaîne commerciale fermée où les marchandises circulent de manière répétée au sein de cette chaîne, mais ne parviennent en réalité pas au marché de consommation final. Cette méthode commerciale, bien que semblant active, est en fait constituée de transactions fictives.
Les dangers du faux commerce
D’un point de vue économique, le faux commerce perturbe l’ordre commercial normal et entraîne une distorsion des données commerciales. Ces données fausses peuvent induire en erreur les décisions macroéconomiques des gouvernements, empêchant une allocation rationnelle des ressources. Dans le secteur financier, le faux commerce peut générer des risques financiers. Certains malfaiteurs détournent des fonds bancaires via de fausses transactions commerciales, et en cas de rupture de la chaîne de financement, les banques feront face à des pertes considérables. Pour l’industrie, cela détruit l’environnement de concurrence loyale, réduit l’espace de survie des entreprises légitimes et entrave le développement sain du secteur.
Comment prévenir le faux commerce de réexportation
Le renforcement de la surveillance est essentiel. Les autorités de régulation doivent renforcer le contrôle de l’authenticité des documents commerciaux et utiliser des moyens technologiques tels que le big data pour surveiller de manière exhaustive les entités commerciales et les comportements de transaction. Les entreprises elles-mêmes doivent également renforcer leur conscience du risque et, lors des opérations de commerce de réexportation, elles doivent effectuer une due diligence approfondie sur leurs contreparties afin de garantir que le contexte commercial est réel et fiable. Parallèlement, les associations professionnelles doivent jouer un rôle actif, renforcer l’autodiscipline du secteur, élaborer des directives standardisées pour le commerce de réexportation et guider les entreprises vers une exploitation légale.
Le faux commerce de réexportation est un cancer du commerce international ; il porte atteinte aux intérêts de toutes les parties et détruit l’environnement du marché. Ce n’est que par les efforts conjoints des autorités de régulation, des entreprises et des associations professionnelles que la prolifération du faux commerce pourra être efficacement contenue et que le commerce international pourra retrouver une voie de développement saine et ordonnée. Avançons main dans la main pour contribuer à la création d’un environnement commercial juste et équitable.

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