« Monsieur Zhang a récemment constaté une augmentation des demandes de renseignements de la part de clients étrangers, mais a manqué des commandes d’un million à cause de l’absence de droit d’import-export ; les produits de design originaux de Madame Li sont devenus populaires sur Amazon, mais elle a été bloquée au stade du dédouanement et n’a pas pu expédier depuis longtemps... » De telles histoires se produisent tous les jours.Le droit d’import-export est comme un passeport international pour les entreprises, mais les « seuils cachés » dans le processus de demande découragent souvent les entrepreneurs. Cet article détaillera le processus étape par étape pour vous aider à éviter les erreurs commises par 90% des demandeurs.

I. Pourquoi faut-il obtenir le droit d’import-export ?
Avoir le droit d’import-export signifie que l’entreprise peut participer directement au commerce international sans passer par des intermédiaires tiers :
- Signer indépendamment des contrats de commerce extérieur, réduisant ainsi les coûts d’intermédiation de 15 à 30 %
- Demander le remboursement de la TVA à l’exportation, pouvant obtenir jusqu’à 13 % de remboursement de la TVA
- Ouvrir un compte de devises, évitant les pertes de taux de change des paiements par des tiers
Prenons l’exemple d’un cas de service de Zhongmaoda : une entreprise de commerce électronique transfrontalier avec un volume d’exportation annuel de 20 millions de yuans, qui a économisé plus de 800 000 yuans de frais d’intermédiation par an après avoir exporté de manière autonome.
II. Processus de demande complet en six étapes
Étape 1 : Ajout à la licence commerciale

Se rendre au bureau de l’industrie et du commerce pour ajouter le champ d’activité « Importation et exportation de marchandises » ou « Importation et exportation de technologie », nécessitant la préparation de :
- Amendement des statuts de la société (signé par tous les actionnaires)
- Demande de modification d’enregistrement
- Dans les 5 jours ouvrables, vous pouvez obtenir une nouvelle licence
Soumission via la plateforme unifiée du système d’affaires du Ministère du Commerce :
- Copie numérisée de la licence commerciale
- Photos recto verso de la carte d’identité du représentant légal
- Dans les 3 jours ouvrables, obtenir le certificat d’enregistrement
Demande en ligne sur le portail unique du commerce international de Chine, points clés à noter :
- Le code d’enregistrement douanier à 10 chiffres est valable à vie
- Il faut demander simultanément la carte IC du port électronique (le représentant légal doit se présenter en personne)
Soumission du formulaire de demande d’enregistrement dans le répertoire des entreprises de recettes et de dépenses de devises commerciales, vérification principale de :
- Exactitude des informations du compte bancaire de l’entreprise
- Raisonnabilité du montant annuel prévu des recettes et des dépenses de devises
Achat d’un équipement spécial pour la déclaration en douane (environ 500 yuans/ensemble), comprenant :
- Carte du représentant légal, carte de l’opérateur, lecteur de carte
- Doit être traité dans un point de service désigné par les douanes
Délai d’achèvement : dans les 15 jours suivant la réception de la première commande d’exportation, il faut soumettre :
- Formulaire d’enregistrement pour le remboursement (ou l’exonération) des taxes à l’exportation
- Copie du certificat d’ouverture de compte bancaire
III. Détails des coûts et planification du temps
Coût total d’environ 2000 à 5000 yuans (hors frais de service d’agent) :
- Modification de la licence commerciale : 500-1000 yuans
- Équipement du port électronique : 480 yuans/ensemble
- Gravure du sceau spécial pour la déclaration en douane : 200 yuans
- Frais de service d’agent : 1500-3000 yuans (facultatif)
Le processus complet prend environ 15 à 25 jours ouvrables, il est conseillé de suivre ce calendrier :
- Semaine 1 : Achèvement de la modification de la licence commerciale + enregistrement auprès du Ministère du Commerce
- Semaine 2 : Traitement simultané de l’enregistrement auprès des douanes + des changes
- Semaine 3 : Mise en service de l’équipement du port électronique
IV. Guide pour éviter les pièges : trois zones à risque courantes
Zone à risque 1 : Formulation non conforme du champ d’activité
Cas erroné : « Commerce d’import-export » peut être rejeté, il convient plutôt de mentionner « Importation et exportation de marchandises » ou « Importation et exportation de technologie ».
Zone à risque 2 : Oubli de la révision annuelle des douanes
Avant le 30 juin de chaque année, il faut soumettre un rapport annuel sur les informations d’enregistrement de l’entité déclarante, le dépassement entraînera une affectation du dédouanement.
Zone à risque 3 : Retard dans la déclaration des recettes et des dépenses de devises
Les opérations de recettes et de dépenses de devises doivent être déclarées via le système de surveillance du commerce des marchandises dans les 5 jours ouvrables, sinon elles risquent d’être déclassées.
V. Suggestions pour les prochaines étapes
Il est conseillé aux entreprises de choisir leur stratégie de traitement en fonction de leur stade de développement :
- Startups : Peuvent d’abord terminer les 3 premières étapes d’enregistrement de base, puis demander l’enregistrement pour le remboursement de la TVA lorsqu’elles auront de véritables commandes
- Entreprises établies : Il est recommandé de procéder à une demande complète et de disposer d’un comptable spécialisé en commerce extérieur
Avez-vous rencontré des problèmes particuliers lors du processus de demande ? N’hésitez pas à laisser un commentaire dans la section des commentaires, nous sélectionnerons 3 questions typiques qui seront gratuitement résolues par l’équipe d’experts de Zhongmaoda.

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